La Vache Frappée

Le 11/11/2014

Dans ♥Reportages♥

Une jeune créatrice prometteuse de Haute Savoie
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☛ La Vache Frappée

Céline décide de créer la vache frappe qui naît de sa passion pour le travail du cuir.
Elle entreprend alors d’acquérir les techniques qui l’amènent
à se professionnaliser.

C’est dans son petit Atelier que la magie opère…. Étiré, coupé, coudre, le cuir se transforme et le sac apparaît. 
Maroquinière attentive, la vache frappe est à l’écoute de vos envies pour la réalisation de modèles uniques qui voient le jour avec vous et pour vous.
Les accessoires de la vache frappe témoignent d’une belle imagination et d’un goût certain pour l’Artisanat d’Art.
Dans un souci de respect écologique, et d’éthique, la vache frappée s’engage à réaliser chacune de ses créations en minimisant son impact sur l’environnement. 
Les peaux utilisées proviennent de Tannerie Française uniquement basé dans le sud de la France.

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Interview

Date de création de la vache frappée ?
Difficile à dire... 
La page Facebook a été ouverte en novembre 2014, ma première création date de fin 2013, et le projet global date depuis toujours !   

Votre formation. Une passion ? 
J’ai eu très tôt cette envie de travailler le cuir. 
Mais personne pour m’apprendre ! 
Après mon bac, j’ai décidé de poursuivre mes études par un apprentissage en maroquinerie. 
Mais évidemment, les petits artisans n’ont pas les moyens de prendre en charge un stagiaire. 
Mes nombreuses requêtes n’ont jamais donné suite.

C’est quatre ans plus tard que je rencontre un homme d’un certain âge, passionné de sellerie et de maroquinerie. 
Il est issu d’une famille de sellier, de père en fils.   
Mais ironie du sort, son père lui interdit d’en faire son métier car ce domaine n’a pas d’avenir… 
Fort de cet acte manqué, il est d’autant plus enthousiaste à l’idée de transmettre sa passion. 
Il m’a beaucoup aidé dans le commencement de mon projet. 
Il m’a prêté les livres nécessaires et quelques outils. 
Encore aujourd’hui, il me conseille lorsque j’en ai besoin.
 Le reste, je l’ai appris sur internet, en lisant des topos et en regardant des vidéos. 
J’ai aussi beaucoup appris par moi-même, en essayant. 
Et je n’ai pas fini d’apprendre, loin de là…  

J’ai aussi été très soutenue par mes proches, ça m’a encouragé à me lancer. 

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D’où provient le cuir ?

Car c’est un coût. J’achète le cuir par peau entière. 
Et hors de question de gaspiller ne serait-ce qu’une chute de cuir, j’ai trop de respect pour les matières nobles et naturelles… 
Je travaille uniquement avec du collet (partie à l’avant et au sommet du dos de la vache), pièce de plus de 1m², tannée au végétal (sans métaux lourds). 

Les autres types de tannage ne supportent pas l’empreinte des matoirs utilisés pour la réalisation des dessins. 
Il existe plusieurs choix de cuir, selon leur qualité.
Certaines peaux peuvent comporter des défauts, comme des rides ou des piqûres d’insecte. 
Je n’utilise que du cuir de 1er choix. 
Le résultat final est plus propre.

Pouvez-vous nous parler des différents projets ?

Concernant les différents projets…
 Je fais un peu tout ce qui me passe par la tête. 
J’essaie d’être actuelle. 
Je fais volontiers un projet à la demande, selon les besoins des gens.
Comme une sacoche par exemple, article que je n’avais jamais fait avant
Ce qui m’intéresse dans un projet, c’est principalement la gravure. 
Composer un dessin avec différents matoirs.
Il me semble que c’est ça qui fait la différence d’ailleurs.
 Souvent les cuirs sont utilisés tels quels. 
Moi je les grave, je les personnalise et je les teins.
C’est aussi ça qui demande le plus de temps... 
En général, je fais les patrons moi-même. 
Et je fais toutes les coutures à la main. 
Le cuir est tanné au végétal et les teintures sont écologiques pour le cuir. 

Un souhait ?

Un souhait pour 2015… que ça continue comme ça ! 
Que je puisse satisfaire chaque personne. 
J’ai encore plein d’autres idées de création…